Portage salarial
Salarié et indépendant à la fois, c'est ce que permet ce drôle de statut dans le code du travail : le portage salarial.
Le travailleur est salarié d'une société dite de portage, mais c'est généralement lui qui trouve ses clients et effectue pour son propre compte le travail. La société de portage se contente de facturer le client sur les indications du salarié "porté", prélève au passage une commission, déduit les charges sociales et verse le reste sous forme de salaire.
Avantage, le salarié porté n'a pas à se préoccuper des démarches administratives et dispose d'un bulletin de paye (au montant variant suivant son chiffre d'affaires).
Ce système est généralement réservé à des métiers intellectuels individuels (consultants, formateurs....).
Explications et adresses sur le Guide du Portage.
Statut d’auto-entrepreneur
Ce nouveau statut juridique d’auto-entrepreneur, issu de la loi de modernisation de l’économie, sera lancé au 1er janvier 2009.
Il est accessible à tous ceux - salariés, jeunes, chômeurs et retraités - qui souhaitent obtenir un complément de revenus, pour tout type de métier. La seule restriction: déclarer un chiffre d’affaires inférieur à 80 000 euros pour une activité commerciale et de moins de 32 000 euros pour les services.
Ce statut peut convenir pour quelqu'un exerçant une activité individuelle nécessitant peu de locaux ou de matériel spécifique : petits travaux de bricolage, transports occasionnels de personnes valides, activités artistiques....
Attention, contrairement à un statut de chef d'entreprise, l'auto-entrepreneur est moins bien protégé, notamment en cas de faillite ou si une responsabilité quelconque était engagée. Lorsque l'on est propriétaire de son habitation, il est conseillé, par exemple, de rédiger une déclaration d'insaisissabilité chez un notaire.
Le statut d’auto-entrepreneur apporte plusieurs avantages:
- une simplification des formalités administratives: un seul formulaire suffit pour lancer l’activité, l’auto-entrepreneur étant dispensé de l’immatriculation auprès du tribunal de commerce;
- un prélèvement "fiscalo-social" unique représentant 13 % du chiffre d’affaires mensuel ou 23 % pour les services remplace toutes les taxes;
- l’exonération de la TVA;
- l’absence de prélèvement et de déclaration si le chiffre d’affaires mensuel est nul;
- la simplification de la comptabilité avec la tenue d’un seul "livre chronologique des recettes".
Toutes les infos sur le site du Ministère lautoentrepreneur.fr .
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