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28/04/2016
Le phénomène amorcé depuis des dizaines d'années se poursuit avec la disparition des petits commerces alimentaires de centre-ville. Surprise, les supérettes résistent et connaissent même une légère embellie, nous verrons pourquoi.
Dans le même temps, nos élus ayant décidé de bannir l'automobile des centre-villes, pourtant désormais obligatoire pour transporter le ravitaillement nécessaire à une famille, les centre-villes se vident de leurs habitants au profit des banlieues.
Les hypermarchés et les supermarchés sont plus nombreux un peu partout, notamment en périphérie des villes. Ils emploient de plus en plus de salariés : entre 2003 et 2012, ils ont créé 45 000 emplois.
Nombre de magasins d'alimentation en 2003 et 2012(doc. Yalta Production)
Le nombre d’hypermarchés a progressé partout (+ 32 % sur l’ensemble du territoire entre 2003 et 2012) mais de façon différenciée. L’évolution la plus forte concerne les communes en dehors des agglomérations, dans lesquelles le nombre d’hypermarchés, bien que toujours modeste, a quasiment doublé. Ce chiffre traduit l’étalement des villes et des stratégies d’implantation des hypermarchés dans des communes à la périphérie des agglomérations. Dans les villes-centres de métropoles, la hausse est de près de 40 %.
Répartition des surfaces de commerce alimentaire en France(doc. Yalta Production)
Entre 2003 et 2012, le nombre d’établissements de trois types de petites surfaces d’alimentation a reculé :
- les commerces de viandes (- 14 %)
- les commerces de poissons (- 14 %)
- les petites surfaces d’alimentation générale (- 5 %).
Dans le même temps, le nombre de commerces spécialisés s'est accru:
- les commerces de boissons (+ 31 %),
- de produits surgelés (+ 36 %)
- les « autres commerces de détail alimentaires » (+ 37 %), notamment les commerces de produits « bios » et diététiques.
Entre 2003 et 2012, le nombre total de commerces alimentaires pour 10 000 habitants a augmenté partout, de 0,4 à 0,6 commerce, sauf dans les petites villes-centres où l’évolution a été très légèrement négative et surtout dans les communes en dehors des agglomérations où les petites surfaces d’alimentation ont globalement reculé de 1,3 magasin (dont 1,0 magasin généraliste) pour 10 000 habitants.
Entre 2003 et 2012, le nombre de commerces de produits surgelés est passé de 1 100 à 1 500. Cette évolution a été continue. La plus forte augmentation concerne les villes-centres de grandes agglomérations où la progression des magasins de produits surgelés atteint 45 %. Hormis les communes en dehors des agglomérations, où l’évolution est nulle, tous les autres types de communes enregistrent une hausse d’environ 35 %.
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