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Les sages-femmes sont réticentes face aux doulas

09/07/2007

Suite à l’article intitulé « Jamais sans ma doula » paru dans Le Point du 28 juin 2007, le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes a été interpellé, à plusieurs reprises, par des sages-femmes ainsi que par d’autres professionnels de santé.
Les « doulas » se veulent accompagnantes à la naissance et proposent d'aider la femme à avoir un accouchement sûr et satisfaisant par des interventions pré et post-natales et par une présence en salle de naissance.
Rappelons, - c’est une évidence mais il convient peut-être de la préciser -, que ces « accompagnantes à la naissance » ne sont ni des sages-femmes ni des médecins, leur rôle devant en principe se limiter au soutien et à l'accompagnement de la femme enceinte et, contrairement aux professionnels de santé réglementés, les « doulas » ne sont pas compétentes pour poser un diagnostic médical ni pour pratiquer un accouchement.
Il est à craindre que les patientes et plus généralement les parents, dans la confiance qu’ils accordent aux « doulas », ne soient pas suffisamment conscients des limites du savoir de ces « accompagnantes à la naissance » et donc de leurs pratiques, les « doulas » étant bien évidement dépourvues d’une formation reconnue et validée en médecine et en obstétrique.
Or, le diagnostic d’une éventuelle pathologie ou d’un risque pour la mère et l’enfant ne relève pas d’une simple formation empirique acquise au gré d’une expérience personnelle. Seul un praticien, médecin ou sage-femme, dûment formé et qualifié, peut être en mesure de le faire.
Affirmant ne jamais intervenir dans le domaine médical, la multiplication des interventions des « doulas » peut néanmoins avoir de graves répercussions sur le bon suivi des femmes enceintes par les conseils qu’elles prodiguent. Nous pourrions ainsi citer des exemples qui témoignent des conséquences dommageables que leurs pratiques peuvent occasionner sur des femmes et leur nouveau-né en raison, notamment, de l’absence totale d’appréciation des situations à risque, voire d’une pathologie, alors qu’elles étaient suivies par des « doulas ».
Enfin, le Conseil national tient à signaler que l’intervention des « doulas » est loin de constituer un bénévolat charitable: les prestations des « doulas » sont en général facturées entre 500 et 600 €, alors même qu’elles ne sont pas remboursables par la sécurité sociale. Ce niveau élevé de rémunération qui, d’ailleurs, se situe bien au-delà de celui fixé pour les professionnels de santé, peut s’avérer particulièrement ambigu. Il donne, en effet, le sentiment aux femmes que les « doulas » sont les dépositaires d’une science incontestable, leur permettant ainsi d’asseoir une certaine autorité sur leurs patientes. Or, dans le même temps, nous ne disposons d’aucune garantie quant à la qualité des conseils qu’elles prodiguent compte tenu de l’absence totale de réglementation et de contrôle sur leur pratique.


 
 
 


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