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| état civil, identité, élections |
29/03/2013
C'est une caractéristique française, souvent critiquée, mais jamais vraiment corrigée, la fonction publique est hypertrophiée.La tendance n'est pas récente ; on doit au fil des siècles à nos dirigeants, Louis XIV et Napoléon en tête, un gouvernement de la France particulièrement organisé et centralisateur.
A cette centralisation nationale, s'est ajoutée à partir de 1982 avec les différentes lois de décentralisation, un centralisme local qui s'est simplement ajouté aux institutions existantes, sans les remplacer réellement. A cela, on doit ajouter les fonctionnaires de Bruxelles, qui, cela arrange tout le monde, font figurent d'apatrides et disparaissent souvent des comptes.
La France compte 5,2 millions d'agent de la fonction publique, soit 19,5% de l'emploi total répartis très équitablement entre la fonction publique d'Etat, la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale (communes, départements, régions...).
On constate que, si l'Etat fait des efforts louables de modération, ils sont largement dépassés par l'augmentation importante des effectifs dans les différents niveaux de la fonction publique territoriale.