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(doc. )
29/03/2013
Au moment où le gouvernement court après les milliards, les sommes qui circulent avec les paris et les jeux sur Internet donnent le tourni.L’ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) a publié le bilan du marché français des jeux d’argent et de hasard en ligne (poker, paris sportifs et hippiques) pour l’année 2012.
En 2012, 988 millions d’euros ont été déposés sur les comptes par les joueurs en 2012 (contre 1.060 milliard en 2011) et 435 millions ont été retirés (contre 457 millions en 2011).
Les paris sportifs en ligne enregistrent la plus forte progression du nombre de joueurs actifs (+9%), qui s’établit à 765 000 personnes. Le total des mises s’élève à 705 millions d’euros (+19%), réparti à 59% sur les matchs de football, 19% sur le tennis et 8% sur le basket-ball.
Les cercles de jeux en ligne (poker) enregistrent toujours le plus grand nombre de joueurs (1,713 million de personnes, soit +2% sur un an), mais le montant total des mises décroît (-5%) pour représenter 6,182 millions d’euros.
Le nombre de participants pour les paris hippiques s’établit à 509 000 (+1%), pour 1,124 milliard d’euros (+9%) misés à 56% sur les courses de trot et à 44% sur les courses de galop.
Au 1er janvier 2013, le fichier comportait 34 739 personnes interdites de jeu (jeux et paris en ligne, aux casinos et aux cercles de jeux), soit une hausse de 6,6% par rapport à juin 2010, date de l’ouverture du marché des jeux en ligne en France.
La très grande majorité des interdits de jeux sont des joueurs qui s’inscrivent eux-mêmes. Des interdictions administratives peuvent toutefois être décidées à l’égard de personnes condamnées par le juge de l’application des peines, ou à l’encontre « de personnes dont la présence dans les salles serait de nature à troubler l’ordre, la tranquillité ou le déroulement normal des jeux ».
L’interdiction est valable pour une durée de 3 ans non réductible dans toutes les salles de jeux, les casinos, les cercles de jeux et les sites de jeux en ligne agréés par l’ARJEL. Cette interdiction reste en vigueur au delà des 3 ans si le demandeur n’en demande pas la levée.