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Auto-entrepreneurs : ce qu'ils deviennent

17/10/2017

L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) a eu la bonne idée de regarder ce que les auto-entrepreurs sont devenus après cinq ans en étudiant leurs déclarations obligatoires mensuelles. L’étude porte sur les 191 000 auto-entrepreneurs qui se sont immatriculés au cours du premier semestre 2010.

38% des auto-entrepreneurs sont encore en exercice


Sur les 191 000 auto-entrepreneurs qui se sont immatriculés 38% n’ont jamais été actifs et ont été radiés.
Sur les 62% qui ont effectivement commencé une activité, 39% ne sont plus auto-entrepreneurs cinq ans après, 23% sont toujours actifs sous ce régime. 38% des auto-entrepreneurs ayant réellement exercé une activité le sont donc encore 5 ans plus tard.
La proportion d’auto-entrepreneurs encore actifs dépend beaucoup du secteur d’activité. Elle est plus élevée dans les secteurs de la santé (46%), des services aux ménages, de l’action sociale et de l’enseignement (35%), plus faible dans le secteur des services aux entreprises (22%), dans l’information-communication et le commerce (19%).

Les secteurs concernés


La proportion d’auto-entrepreneurs encore actifs après cinq ans augmente avec l’âge de l’auto-entrepreneur. Elle est plus forte chez les femmes que chez les hommes, les secteurs privilégiés par les femmes (santé, action sociale) ayant un positionnement plus favorable.
En revanche, le niveau de diplôme et les moyens financiers engagés à la création de l’activité n’ont pas d’incidence sur la pérennité de l’activité.
Deux raisons peuvent justifier la persistance de ces personnes dans ce statut :
- ceux qui cumulent plus d'expérience se débrouillent mieux en dehors d'une structure plus classique,
- ceux qui choisissent et restent dans l'auto-entrepreneuriat n'ont souvent pas le choix. Il s'agit souvent d'un statut subi par ceux qui ne trouvent pas facilement un emploi en raison de leur âge ou de leur manque de formation dans les secteurs à embauche.

Un chiffre d'affaires en baisse


Plus de 75% des auto-entrepreneurs déclarent moins de 15 000 euros de recettes annuelles contre 25% des entrepreneurs individuels classiques.
Mais cette moyenne cache d'importantes disparités (c'est le reproche que l'on peut faire à cette étude). Notamment, parce que les chiffres disponibles correspondent au chiffre d'affaires et que les auto-entrepreneurs se rangent en deux catégories, Services (à la personne ou aux entreprises) et Commerce pour un peu plus de 20% (vente de produits, généralement sur Internet).
Ceux qui exercent dans les services ont un chiffre d'affaires plafonné à 33 100 euros, avec un taux de prélèvement de 22,7%, tandis que ceux qui exercent dans le commerce (ils vendent des biens dont la valeur d'achat doit être déduite de leur chiffre d'affaires) ont un plafond de 82 800 euros et un taux de prélèvement de 13,10%
Pour obtenir le revenu net réel, il faut donc déduire de ce chiffre d'affaires déclaré, les prélèvements, les frais, et pour le secteur commercial, l'achat des bien mis en vente.
Ainsi ils ont perçu en moyenne 410 euros mensuels en 2014. Un chiffre d’affaires plus faible que dans les entreprises individuelles classiques.

L'emploi précaire


Faiblement rémunérateur, le statut de l'auto-entrepreneur n'est pas toujours un choix assumé par quelqu'un qui décide de se gérer seul. C'est aussi une façon pour certains employeurs de faire appel à une main-d'oeuvre hors contrat de travail. Les secteurs de la construction ou des services à la personne externalisent ainsi certains emplois.
Le débat a déjà été abordé, par exemple, avec les chauffeurs de taxi type Uber, qui travaillent à l'année pour la même société sans bénéficier d'avantage sociaux ou de la sécurité des revenus.


 
 
 


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