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Amflora, la patate OGM, ne craint pas les antibiotiques : et nous, de quoi avons nous peur ?

13/05/2008

"Le retour de la patate tueuse", film d'horreur de série Z ou scénario catastrophe ? Depuis plusieurs années que les uns et les autres se lancent des invectives sur les OGM, on voudrait bien comprendre et lire enfin quelque chose qui n'ait ni l'accent d'un docteur Folamour ni d'un membre d'une secte baba. Voici pêle-mêle les faits qui nous ont frappés (n'hésitez pas à nous écrire pour réagir).


Une drôle de patate

Aujourd'hui l'inquiétude ne vient pas du maïs transgénique de Monsanto, mais d'Amflora, la super patate.
Amflora, est une plante transgénique (OGM) créée par BASF. Sa vertu principale est d'être une petite fabrique d'amidon très pur, précieuse pour l'industrie. Mais elle est également dotée de gènes de résistance à deux antibiotiques: la néomycine et la kanamycine. Là, difficile de savoir pourquoi.
Il semblerait qu'il ne s'agisse que d'un marqueur permettant de reconnaître la chose. Dans, ce cas, pourquoi ne pas lui avoir plutôt fait une fourrure ou des yeux bleus ? Enfin...
Mais l'usage exagéré des antibiotiques chez l'homme, et aussi pour faire grossir plus rapidement les animaux d'élevage, a contribué à augmenter la résistance bactérienne aux antibiotiques. Et certains s'inquiètent que ce gène ne se promène et vienne renforcer, lui aussi, la résistance aux antibiotiques chez des micro-organismes pathogènes.
Cependant, les patates et les staphylocoques s'accouplant rarement, cette hypothèse reste en l'état improbable. Les gènes encore plus que les maladies franchissent rarement la barrière des espèces.


Quelques motifs d'inquiétude

Chacun chez soi, c'était plutôt vrai jusqu'à ce qu'on trouve une drôle de protéine, le prion, dans le cerveau de la vache (folle) puis de l'homme. La nature prend parfois des raccourcis. Et si une de ces substances, fabriquée par une plante OGM, se faufilait là où on ne l'attend pas ?
Evidemment, on ne peut vérifier que des hypothèses connues. Une substance qui aurait une action encore inconnue sur un milieu pas encore identifié, ce n'est pas un bon domaine d'expérimentation scientifique.
Il existe déjà pourtant des phénomènes inquiétants :


Moralité, difficile de dire où s'arrêtera l'impact des OGM


Isoler les plantations OGM

Certaines dispositions imposent des distances minimum entre une culture transgénique et les autres cultures. Foutaise, les graines franchissent les océans accrochées aux plumes des oiseaux ou portées par le vent. On retrouve bien parfois du sable rouge du Sahara sur les voitures parisiennes.
S'il y a culture d'OGM, il y a forcément dissémination.
Curieusement, l'opinion est contre l'idée de manger des produits OGM, alors que c'est déjà le cas pour certains plats préparés avec des céréales américaines. Qu'un produit OGM puisse avoir une action néfaste sur la santé reste improbable. En tout cas, plus improbable que l'action néfaste sur la santé des pesticides employés sur les cultures normales.
Le risque principal est plutôt celui de l'hybridation des espèces. Depuis des millions d'années, les animaux et les végétaux évoluent, se reproduisent, se croisent ou disparaissent. La dissémination de plantes transgéniques est donc probable, leur hybridation, c'est-à-dire les croisements génétiques fortuits entre plantes normales et plantes OGM également probable.
Le résultat ? Peu de chose, vraisemblablement. Mais ce n'est pas absolument certain. Rien ne garanti que le résultat d'un tel croisement ne sera pas une plante terriblement néfaste.
La différence entre une hybridation naturelle et l'intrusion des OGM ? La vitesse. Ce que la nature à mis des milliers d'années à sélectionner, l'homme l'a fait en quelques mois. Difficile à ce rythme de tout garantir.
L'aventure des OGM se solderait donc à un coup de dés...


 
 
 

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