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08/02/2008
Pas assez de cotisants, trop de bénéficiaires, plusieurs petits régimes de retraite sont en péril. C'est le cas de l'ASV (Avantage Social Vieillesse), qui complète pour un tiers environ la retraite pas très mirobolante des infirmières libérales.
Prendre d'une main en limitant les tarifs des infirmières libérales et donner un peu de l'autre, c'est ce à quoi s'était engagé l’assurance maladie dans les années 60, en créant ce qui avait alors été baptisé "avantage".
Commun à 5 professions para-médicales (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures podologues, orthophonistes et orthoptistes) et géré par la Carpimko, l'ASV est financé pour un tiers par les futures bénéficiaires et pour deux tiers par la Caisse d’Assurance Maladie.
Mais l'alerte est sonnée, car au 3e trimestre 2008, ce régime qui n’en est pas vraiment un, sera en cessation de paiement.
Le départ en retraite massif des professionnels de santé et la faiblesse des recrutements depuis quinze ans laissent envisager pour 2030 un déficit cumulé colossal de 25 milliards d’euros.
Alors, les infirmières libérales ne veulent pas que l'on jette le bébé avec l'eau du bain et que leur régime supplémentaire disparaisse faute d'équilibre, c'est pourquoi les représentants de toutes les professions regroupées au sein de la Carpimko ont décidé d'écrire au Ministère et de la Caisse pour demander la sauvegarde de leur régime.