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En France, on dénombre 21 000 feuilles de soin par jour suite à un accident domestique. Et les accidents domestiques font chaque jour 55 morts, contre 14 "seulement" pour la route.
Chez les plus de 65 ans, on recense 9 000 morts par an suite à une chute et 40 000 cols de fémur cassés.
L'heure de l'inspection de son "home, sweet home" a donc sonné.
Voici notamment un tableau des symboles des produits dangereux :
Beaucoup d'infos sur le portail national stopauxaccidentsquotidiens.fr.
Chez le nourrisson et le très jeune enfant, on constate des blessures graves voire mortelles, suite à une simple chute :
Ne jamais laisser seul un enfant à un étage, ne jamais le quitter lorsqu'il se trouve sur la table à langer sont donc des précautions indispensables.
Les médicaments, tous les produits ménagers (nettoyants, décapants, mais aussi, lessives, adoucissants...) sont particulièrement dangereux et doivent être enfermés à clef et en hauteur. Les emballages ne doivent pas prêter à confusion (ne pas mettre l'eau de Javel dans une bouteille de soda vide).
La préparation des repas est l'occasion de nombreux accidents :
L'Inpes propose une brochure très pratique (à la fois simple et complète) qui passe en revue beaucoup de dangers qui guettent nos jeunes enfants. C'est en la parcourant (l'affaire de seulement quelques minutes), que l'on peut se rendre compte que l'on a peut-être oublié une précaution importante.
Téléchargez la brochure Protégez votre enfant des accidents domestiques.
Les chutes par défenestration touchent environ 3 enfants sur 100 000, c'est énorme, d'autant que les conséquences sont généralement graves, voire mortelles.
Au moins une personne était présente dans le logement au moment de l’accident dans 92 % des cas. Mais 2 fois sur 3 la personne qui était présente se trouvait dans une autre pièce.
Cependant, dans un tiers des cas l’enfant est tombé alors qu’une personne était dans la même pièce.
Dans 46 % des cas, la chute a eu lieu alors que l’ouverture disposait d’une protection (22 fenêtres, 12 balcons et 5 autres types d’ouverture).
Un meuble a permis d’accéder à l’ouvrant dans 32 % des cas et un enfant sur quatre a escaladé le garde-corps ou l’ouverture.
Dans plus d’un cas sur cinq, l’enfant a escaladé le garde-corps protecteur ou l’ouverture avant de tomber.
Le décret 20 décembre 1991 "relatif à la prévention des risques résultant de l'usage des articles de puériculture" liste un certain nombre d'articles et les normes à respecter.
Sont particulièrement surveillés les produits destinés à asseoir, coucher, transporter, protéger ou laver les enfants de moins de 4 ans :
Ces articles doivent porter la mention conforme aux exigences de sécurité.
Les autres articles de puériculture qui ne sont pas listés dans ce décret, sont soumis à l’obligation générale de sécurité prévue par le code de la consommation et à des règlementations spécifiques. Citons, par exemple :
Il est préférable de choisir des articles portant les mentions "conforme aux exigences de sécurité", "NF" ou CE.
Il est conseillé d'être particulièrement vigilant avec les articles anciens ou achetés d'occasion, soit parce qu'ils ne répondent pas aux normes les plus récentes, soit parce qu'ils ont pu être abîmés, soit parce qu'ils n'ont plus de notice d'utilisation alors que celle-ci peut-être importante pour un usage correct du produit.
Des conseils simples mais détaillés sur le site de la FJP - Fédération Française des Industries Jouet - Puériculture - Confort et sécurité de votre enfant.
Des fiches techniques sur le site CSC - Commission de la sécurité des consommateurs - matériel de puériculture.
Chaque année, entre 15 et 20 personnes se noient dans une piscine privée, le plus souvent il s'agit d'enfants qui ont fait une chute dans le bassin. Depuis le 1er janvier 2004, toutes les piscines privées enterrées et non closes doivent obligatoirement être équipées d'un des 4 dispositifs de sécurité destinés à éviter ou signaler les chutes :
Réglementation et liste des systèmes adaptés sur le site de la DGCCRF - piscines.
Le bricolage est à l'origine d'un grand nombre d'accidents invalidants, particulièrement chez les hommes. Chaque année, près de 300 000 personnes
arrivent aux Urgences à la suite d’un accident de bricolage et/ou de jardinage.
On peut citer :
Consultez la brochure de l'INPES "Bricolage : Les précautions à prendre" Télécharger (546 Ko).
Les habitations françaises sont mal équipées en détecteur de fumée. Pourtant les premiers prix commencent à 10 euros.
Le ramonage des cheminées est obligatoire chaque année. A défaut, l'assurance incendie risque de ne pas fonctionner.
Dans l'actuelle vague "déco", elle est présentée comme esthétique et pratique (pas besoin de conduit de cheminée) et, en plus, elle chauffe (un peu).
Mais elle cumule également beaucoup de vilains défauts :
Au fil du temps on devient moins agile, on voit moins clair, avec l'âge les chutes ont des conséquences graves, voire définitivement invalidantes. Une bonne raison de supprimer de son passage tout ce qui peut constituer un obstacle :
Moins fréquents, les accidents de la vie courante sont néanmoins plus graves chez les personnes âgées.
La fragilité due à leur âge accentue, à choc égal, la gravité des blessures ou le risque d’en décéder.
2 fois sur 3, les accidents de la vie courante nécessitent un suivi médical ou une hospitalisation de quelques jours, alors que chez les jeunes enfants, par exemple, les accidents sont bénins dans deux tiers des cas.
Les accidents de la route occasionnant des blessures chez les personnes âgées surviennent une fois sur deux lorsqu’elles sont en voiture, en tant que conducteur (33 %) ou passager (16 %), et un peu plus d’une fois sur trois lorsqu’elles sont à pied (38 %).