enseignement |
Si la France n'a pas à rougir de son enseignement, elle n'a pas non plus à s'en satisfaire. Les élèves français se classent 22e sur 65 (34e sur 100) en compréhension de l'écrit et en culture mathématique et 27e sur 65 en culture scientifique (42e sur 100) dans l'étude PISA de l'OCDE.
Le nombre d'élèves en difficulté s'accroît.
La proportion d'élèves absents de façon non justifiée atteint, en moyenne annuelle, 2,6 % de la population scolarisée dans les collèges, 6,9 % dans les lycées d'enseignement général et technologique et 14,8 % dans les lycées professionnels.
Les élèves perdent en moyenne 7 % de leur temps d'enseignement du fait de leurs absences quel qu'en soit le motif, dont 1,6 % pour absences non justifiées.
Par comparaison, le temps d'enseignement perdu du fait de l'absence des enseignants est de 3,2 % et de 2,2 % du fait de la fermeture totale de l'établissement. .
Tout élève, qu'il soit soumis à l'obligation scolaire ou qu'il n'en relève plus, est tenu d'être présent dans l'établissement d'enseignement scolaire (public ou privé) où il est inscrit.
L'absentéisme scolaire est lié à l'échec scolaire et l'échec scolaire aux problèmes d'emploi futurs (notamment). Que risque un élève absentéiste :
Si, à l'issue de toutes les tentatives de dialogue, l'assiduité n'est pas rétablie, une procédure de sanctions administratives ou pénales est mise en place. À défaut d'excuses valables l'inspecteur d'académie transmet au directeur de la caisse d'allocations familiales (CAF) une demande de suspension du versement de la part d'allocations familiales due au titre de l'enfant en cause. Depuis janvier 2011, 472 foyers ont vu tout ou partie de leurs allocations familiales suspendues.
C'est très peu au regard du nombre important d'élèves qui vont à l'école en pointillé. De plus, ce système qui ne touchent que les foyers modestes, peut avoir des conséquences sociales néfastes.
Ce mécanisme devrait donc être remplacé par le nouveau gouvernement, vraisemblablement par l'obligation de suivre un programme de soutien scolaire. L'occasion, peut-être, pour ceux qui avaient décroché de revenir dans le système.
3 mesures de soutien ont été mises en place en école élémentaire :
L'insertion professionnelle des jeunes dépend de chaque région.
Dans chaque région un réseau de missions locales (d'insertion) a été créé. Il en existe près de 400 en tout.
Quand le jeune décroche, c'est par là qu'il faut commencer.
Conseil national des missions locales.
Avoir un diplôme, c'est désormais plus que nécessaire. Lorsqu'il n'y a plus aucun espoir de décrocher le Bac, il faut sérieusement envisager de passer un autre examen ou une formation qualifiante :